1908 Colonel Auguste Carles de Carbonnières
1908 – 1914

Colonel Auguste Carles de Carbonnières

Sources :

Dossier de la Légion d’honneur LH/ sur la base Léonore
Site généalogique Roglo

Biographie

États des services
du Colonel de Carbonnières

François Auguste Carles de Carbonnières est né le 31 décembre 1854 à Tarbes, Tarn (81). Il est le fils de Gabriel, Louis Raymond, Carles de Carbonnières, « propriétaire » et de Pauline Émilie Gorsse, domiciliés à Tarbes.

Son état signalétique et des service (joint ci-contre) le décrit comme mesurant 1,72 m, les cheveux châtains, les yeux gris avec le front couvert, un grand nez dans un visage ovale …

Il entre à Saint-Cyr en 1873 et fait partie de la Promotion de l’Archiduc Albert (1873-1875), il compte ainsi dans ses camarades de promotion un autre futur Chamborant en la personne d’Hubert Lyautey, futur Maréchal de France.

Sorti 60ème sur 283 élèves de sa promotion, il sort de Saumur, où il effectue son école d’application, 17ème sur 63 officiers élèves avec la mention « Bien ». Il est affecté le 1er octobre 1875, à sa sortie d’école, au 14ème Régiment de Dragons en tant que Sous-Lieutenant, puis, à peine un an plus tard, au 20ème Régiment de Dragons. Il y sert quatre années en tant que Sous-Lieutenant.

Promu Lieutenant, le 10 juillet 1880, il rejoint en octobre de la même année le 3ème Chasseurs d’Afrique à Constantine. Il est blessé au combat de l’Oued el Abat le 25 octobre 1881 d’un coup de sabre au medium.

En fin d’affectation, il suit début 1882 pendant six mois le cours des lieutenants d’instruction à Saumur, au cours duquel il se classe à nouveau très bien finissant 8ème sur 36 stagiaires avec la mention « Très bien ».

A son retour en France il est affecté au 17ème Régiment de Dragons, où il ne sert qu’un an mais se marie le 24 avril 1883 avec Jeanne, Blanche, Marie, Pauline de Séganville, alors domiciliée dans son Sud-Ouest natal à Viviers-les-Montagnes (Tarn). Clin d’oeil du destin (?) futur du Capitaine de Carbonnières, Jeanne de Séganville est la petite fille du Colonel Louis de Séganville, chef de corps du 2ème Régiment de Hussards sous l’Empire, originaire de cette même région du Tarn.

C’est donc comme jeune marié qu’il rejoint le 11ème Régiment de Hussards, à Belfort en tant que Capitaine Instructeur, le 22 février 1884. Il restera trois ans dans ces fonctions avant de prendre dans ce même régiment et pendant six ans le commandement d’un escadron. Leur fille ainée Marguerite naît en 1885 pendant son séjour dans cette garnison et, un an plus tard, Louis naît au cours de l’été et au pays de son épouse, à Viviers-les-Montagne, le 31 juillet 1886.

Le 24 décembre 1894, il rejoint en qualité de Major le 2ème Régiment de Cuirassiers à Paris et y est promu Chef d’Escadrons le 7 juillet 1897. Il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur, le 11 juillet 1898.

La Caussade, par Soual, commune de Viviers-les-Montagnes

En 1901, il est promu Lieutenant-colonel et rejoint le 22ème Régiment de Dragons stationné à Reims où il servira six ans avant de rejoindre le 2ème Régiment de Hussards comme Colonel le 2 avril 1908. Il marie sa fille au moment où il prend le commandement à Senlis, le 9 juin 1908, en l’Eglise Saint-André de Reims, avec Léon Bérard, officier de cavalerie.

Il va rester six ans à la tête des Chamborant et les préparera à l’entrée en guerre en 1914, quelques temps après sa mise à la retraite, atteint par la limite d’âge le 23 mars 1914.

Il est promu officier de la Légion d’Honneur le 12 juillet 1914 et commandera la place de Montpellier en tant que réserviste pendant la Grande Guerre. Il se retire ensuite à La Caussade par Soual (Tarn), près de Viviers-les-Montagnes, pays de son épouse et meurt à Castres.

Lieutenant Louis de Carbonnières

Capitaine Léon Bérard

Pendant la Grande Guerre il a la douleur de perdre son fils Louis Carles de Carbonnières, lieutenant de Spahis détaché sur sa demande au 9ème Chasseurs à Pied, tué aux Eparges en 1915 et son gendre, Léon Bérard, époux de sa fille Marguerite, camarade de Corniche à Sainte Geneviève à Versailles et camarade de promotion de St Cyr (Centenaire d’Austerlitz 1904-1906) du premier, capitaine commandant un escadron à pied au 15ème Chasseurs à Cheval, tué le 9 janvier 1918 aux tranchées de Rosières sur Crise près Soissons.

Tous deux figurent sur le monument aux morts de Viviers-les-Montagnes.

Le monument aux morts de Viviers-les-Montagnes

Descendance du Colonel de Carbonières

  • François Auguste Carles de Carbonnières, né le 31 décembre 1854, Castres (Tarn), marié le 24 avril 1883, Viviers-lès-Montagnes (Tarn), avec Jeanne de Séganville, née le 25 juillet 1860, Montpellier (Hérault), décédée, dont
    • Marguerite, née en 1885, décédée le 19 janvier 1936 (à l’âge de 51 ans).

      Capitaine Léon Bérard

      mariée le 9 juin 1908, Saint-André, Reims (Marne), avec Léon Bérard, né le 26 juin 1883, Veauche (Loire), tué le 9 janvier 1918, tranchées, Rosières (Aisne) (à l’âge de 34 ans), capitaine au 15ème régiment de chasseurs à cheval, dont
      • Marthe, née en 1909, décédée en 1940 (à l’âge de 31 ans).
        mariée le 1er décembre 1932 avec Gilbert de Niort, né le 11 juillet 1904, Sylvanes (12), décédé en 1978, Barcelone (Espagne) (à l’âge de 74 ans), dont
        • Eliane, née le 9 octobre 1933.
          mariée le 6 juin 1960 avec José-Luis Salvat Ferrer, dont
          • Eliane Salvat de Niort, née le 16 février 1961, Barcelone (Espagne).
            mariée avec X. Pagès.
          • José de Salvat, né en mars 1963.
          • Ignacio de Salvat.
        • Nicole, née le 10 novembre 1936.
          mariée avec Luc Girard, dont
          • Olivier, né en 1970.
            marié avec Béatrice Frémaux, née le 18 novembre 1975, Dunkerque (Nord).
        • Géraud, né le 15 mars 1939, décédé le 14 février 1994 (à l’âge de 54 ans).
          marié le 21 avril 1962 avec Marie-Christine d’Herbès, dont

          Lieutenant Louis de Carbonnières

          • Guillaume, né le 21 février 1963, Caudéran, 33, Gironde.
          • Nathalie, née le 11 novembre 1965.
            mariée avec Eric Poiriel, né, Saumur (Maine-et-Loire), dont
            • Pauline.
    • Louis Firmin Marie, né le 31 juillet 1886, Viviers-lès-Montagnes (Tarn), décédé le 19 août 1915, hôpital militaire, Verdun (Meuse) (à l’âge de 29 ans), lieutenant au 9ème Bataillon de chasseurs à pied.

Retour vers Chefs de Corps 1821-1914