
Noblesse oblige, Chamborant autant
Refrain du chef de corps - 2ème RH - Chamborant
Saint-Georges 2023

St Georges
Mise à jour : 23 avril 2023
L’Amicale souhaite à tous les Chamborant, d’hier et d’aujourd’hui, une excellente Saint-Georges. Nous aurons une pensée particulière pour tous ceux déployés en opérations, loin de leurs familles, mais également dans cette optique à ceux, d’active ou de réserve, qui se préparent aux engagements futurs dans le cadre de l’exercice ORION.
« Et par Saint-Georges ! Vive la Cavalerie ! »
2e Régiment de Hussards, les VB2L en franchissement !
http://militaryphotoreport.blogspot.com/2023/03/2e-regiment-de-hussards-les-bv2l-en.html
Le 2e régiment de Hussards (2e RH) a rejoint depuis 1999 la brigade de renseignement. Il constitue un régiment de recherche humaine des forces terrestres composé de détachements qui regroupent des patrouilles de recherche, d’équipes de recueil de l’information, de spécialistes de l’observation, de drones, de moyens d’appui électronique et de topographes.
Acquisition Salle d’Honneur
Mise à jour : 19 décembre 2022
Renseigné par un internaute qui a envoyé le lien via le site
(Nous cont@cter) le webmaster a fait l’acquisition à titre personnel sur E-Bay de deux matrices (une « male » et une « femelle ») de boutons de Chamborant.
Selon le vendeur :
Ces matrices proviennent des établissements Coindroux qui ont déposé le bilan dans les années 80 mais qui ont frappé des insignes et boutons à partir des années 60. Difficile cependant de les dater précisément. Coindroux a racheté de nombreux stocks d’anciens établissements comme Carré ou Villemain qui avaient déposé le bilan avant lui et avaient des stocks de poinçons et matrices allant jusqu’à au début du XIX siècle.
Ayant connu la mise en place du bouton de Chamborant (celui avec le lion) lorsqu’il servait au régiment de 1991 à 1994 et plus précisément par le Général Martin, alors chef de corps, soit en 1994, le webmaster est surpris de la référence « Années 80 » … Il ne sait pas s’il en reste et s’ils sont encore portés et ne connaissait pas en tous cas la version avec les 2 H (ou un II romain et un H plus vraisemblablement) et les deux lions.
Quoiqu’il soit ces matrices ne sont vraisemblablement pas « utilisables » ….un ancien Chamborant et spécialiste chez Drago-Balme pourra peut-être le dire, en tous cas elles ont de toutes façons leur place en salle d’honneur, où elle seront déposées.
Souvenirs d’un chef de corps
Mise à jour : 19 décembre 2022
Des souvenirs ayant appartenu au Colonel Zwingelstein, chef de corps de 1977 à 1979 à Orléans sont apparus sur E-Bay … Son fanion de chef de corps, une plaque métallique qui pourrait-être faite pour mettre sur une calandre de jeep (?) et un étrier vraisemblable cadeau au chef de corps du 3ème Escadron …
Selon le vendeur, contacté par le CES Massoni, d’autres souvenirs devraient être mis en vente prochainement… à suivre …
Portrait d’un chef de corps
Mise à jour : 19 décembre 2022
Une récente vente aux enchères signalée par le Lieutenant-colonel Massoni d’une légion d’honneur ayant appartenu à un ancien chef de corps, le Général Baron François Joseph Gérard a permis, en relançant quelques recherches, de découvrir un portrait de lui qui ne figure pas dans la galerie des chefs de corps dans l’escalier au régiment.
C’est l’occasion de relire quelques éléments de sa biographie :
Né à Phalsbourg (Moselle) le 29 octobre 1772, Engagé volontaire au 5ème (depuis 4ème) régiment de hussards en 1787, il fut assez longtemps dans les grades subalternes, mais les guerres de l’Empire lui fournirent l’occasion de déployer tout son talent et de s’élever aux premiers grades. Devenu major du 3ème hussards le 6 brumaire an XII, il obtint le 4 germinal suivant la décoration de la Légion d’honneur.
Colonel du 2ème régiment de hussards le 7 octobre 1806, il fit partie de la Grande Armée en 1806 et 1807.
Le 17 mars 1807 il repoussa 1 500 Prussiens, sortis de Glatz, les rejeta dans la place, leur prit 100 hommes et 2 bouches à feu.
Passé en Espagne en 1808, il devint général de brigade le 10 mars 1809, baron de l’Empire et commandeur de la Légion d’honneur le 31 octobre suivant.
Rappelé en France à la fin de 1811, il fit les campagnes de 1812 et 1813 à la Grande armée. Il seconda le maréchal Ney au passage et à la bataille de la Bérézina, en contenant pendant une journée les nuées de Cosaques qui cherchaient à l’entamer.
Général de division le 29 septembre 1813, dans une sortie de Dresde, à la tête d’une brigade de cavalerie, il chargea vigoureusement l’ennemi, et le mit en fuite.
Fait prisonnier en violation de la capitulation de Dresde, le 14 novembre 1813, il ne rentra en France qu’en mai 1814.
Le 5 septembre 1814 le Roi le nomma commandant supérieur de Landau (5ème division militaire). Le 18 mai 1815 l’Empereur lui confia le commandement de la 4ème division militaire.
Mis à la demi-solde lors du licenciement général, en 1815, il fut bientôt rappelé, et dans les années 1819 et 1820 il remplit les fonctions d’inspecteur général de cavalerie. Il fut mis à la retraite en 1824; mais la Révolution de 1830 le rappela à l’activité. Il reçut le commandement d’une division de cavalerie à la formation de l’armée du Nord. Il fut nommé aide-de-camp de Louis-Philippe Ier, puis aide-de-camp du duc de Nemours, le 14 septembre 1832.
Gérard venait de passer la revue d’un régiment de cavalerie en garnison à Beauvais, lorsqu’il fut subitement atteint du choléra, le 17 septembre 1832; il succomba le lendemain à la violence du mal. Il est enterré au Cimetière du Père Lachaise et son nom est inscrit sur le côté Nord de l’arc de triomphe de l’Étoile.
