Le 6ème Escadron
Escadron de Traitement et de Diffusion du Renseignement
Mission Organisation
Mission principale de l’unité :
Créé en juin 2010, le 6ème escadron du 2ème régiment de hussards (2ème RH) est une unité qui est issue de la volonté de l’armée de terre, de la brigade de renseignement et du régiment, de se doter des capacités de commandement et de contrôle performants dans la conception, la conduite et l’exploitation des opérations de renseignement mono et multi capteurs.
Constitué de deux pelotons de transmissions, d’un peloton de traitement de l’information et d’un peloton de commandement et logistique , l’escadron est destiné à rassembler, rationaliser, et densifier, au sein d’une même unité, l’instruction et l’entraînement des pelotons dédiés au traitement et à la diffusion du renseignement, ces deux fonctions, conjuguées à la recherche, faisant du 2ème RH un système de renseignement à part entière.
Les missions de l’escadron sont nombreuses : déployer et assurer la mise en oeuvre des structures de commandement du régiment (PC du centre de traitement et de diffusion du renseignement, PC d’un bataillon de renseignement multicapteurs) ; élaborer les bases de données ; configurer et déployer les plates formes des systèmes d’information opérationnels ; mettre en ouvre les liaisons radioélectriques ; traiter et diffuser le renseignement ; expérimenter des équipements nouveaux.
L’escadron possédant une double vocation SIC et renseignement, il concentre en son sein les spécialistes renseignement état major du régiment, et une grande partie des spécialistes SIC, qu’ils soient ERM, ESRI, RSI, ou SSIC. Ces derniers mettent en ouvre les différents SC (HF/VHF/UHF/SATCOM) et SIO (GRANITE, SAER, MAESTRO…) du 2ème RH.
Grandes Activités :
Pleinement intégré au cycle opérationnel du 2ème RH, le 6ème escadron projette aujourd’hui du personnel en auto relève sur trois théâtres d’opération : Afghanistan, Tchad et Liban.
Il est au coeur de toutes les activités du régiment. En 2011-2012, il a participé à trois exercices majeurs (EDGY OWL, GYR FALCON, CHAMBORANT). Pour 2013, le 6ème escadron se prépare pour l’exercice FORTEL du mois de mars qui sera l’ANTARES du 2ème RH.
A l’image des autres escadrons du régiment, le 6ème escadron porte un nom de tradition : « BRAUNSBERG », en référence à l’une des 92 batailles auquel le régiment a participé au cours de ses 275 ans d’histoire au service de la France.
Les commandants d’unité de Braunsberg
Juin 2010 – Juin 2012 Capitaine Marc PEZET
Juin 2012 – …Capitaine Nicolas CHASSILLAN
Le webmaster a pour l’instant établi cette liste selon les souvenirs de ses deux séjours à Chamborant, toute contribution même partielle des anciens d’Orléans ou de Sourdun sera la bienvenue, contactez le par mail, merci.
La situation sécuritaire et celle des opérations dans lesquelles le régiment est engagé empêche pour le moment de mettre à jour ces tableaux.
Les noms sont gardés en mémoire pour une publication ultérieure éventuelle.
Historique du nom de tradition
C’est pendant la campagne de Pologne (1806-1807) contre l’armée russe et les restes de l’armée prussienne qu’a lieu le fameux combat entre les Frères Bruns et les Frères Noirs :
Le major des escadrons des « hussards noirs » n°5 de Prittwitz, le comte de La Roche-Aymon, un émigré français, est entré à Braunsberg le 23 février 1807. Dans le château, il a trouvé, 2 sauvegardes d’infanterie française, qu’il a renvoyées escortées d’un de ses trompettes. Ce trompette lui rapporte un billet ainsi conçu : « Les Frères Bruns saluent les Frères noirs. A demain midi ». C’était un cartel en règle.
Le jeudi 26 février, à l’heure dite, les « Chamborant » formant l’avant-garde des troupes françaises du général Dupont culbutent les « hussards noirs » lors d’une charge audacieuse, et les poussent sur Braunsberg. Le major de La Roche-Aymon reforme alors ses hussards, et leur fait exécuter une brillante contre-attaque. Aucun des adversaires n’a l’intention de céder, mais finalement, les « hussards bruns » prennent l’avantage démontrant leur supériorité sur les « hussards noirs » de Prittwitz. Les Français s’emparent ensuite de Braunsberg, capturant environ 1000 prisonniers et 6 canons.