Colonel François René Boullaire
1919 – 1920
Le Capitaine Boullaire au 12ème Dragons
Source : Military photos et Wikipédia.
Biographie
Né le 7 février 1870 à Corbeil, François-René Boullaire est le fils de Pierre Jules Boullaire, docteur en droit et substitut du procureur impérial près le tribunal de première instance de Corbeil et de Catherine Laurens son épouse.
Elève de Saint Cyr de 1888 à 1890 (Promotion du Grand Triomphe), il est nommé Sous Lieutenant le 1er octobre 1890 au 18ème Dragons, après avoir suivi les cours de Saumur.
Lieutenant le 1er octobre 1892, il reçoit 15 jours d’arrêts par le général Jamont (6ème Corps) pour « s’être montré d’une façon inconvenante et bruyante dans le salon de l’express orient, accompagné d’une fille ». Le 2 juin 1896, il est détaché comme officier d’ordonnance du ministre de la guerre, le général Billot.
Capitaine le 24 avril 1900 au 12ème Dragons [NDW : photo supra ?], il suit les cours de l’école de guerre (1900-1902) et va effectuer son stage à l’état major du 20ème corps d’armée. Il Passe au 5ème hussards le 1er février 1905, comme commandant d’escadron, puis en 1906, il est nommé officier d’ordonnance du général commandant la 8ème division de cavalerie.
Il est promu chef d’escadrons le 24 septembre 1911 et est nommé professeur à l’école supérieure de guerre. Le 28 mars 1913, il passe au 27ème Dragons. Il est nommé chevalier de la Légion d’Honneur le 11 juillet 1914.
Guerre de 14 : Il sert à l’état major de la 2ème armée à compter du 2 août 1914, puis est nommé chef d’état major de la 4ème Division (2 novembre 1914). Nommé Chef d’état-major du 2ème corps de cavalerie (13 janvier 1915). Lieutenant colonel en 1915, puis Colonel le 31 décembre 1916.
Signature du général Boullaire
Il suit le CHEM en 1920 tout en étant chef de corps du 2ème Hussards. Sous son commandement, le 2ème régiment de hussards traverse le Luxembourg le 18 décembre, entre en Allemagne dès le 19 décembre pour s’installer dans la région de Simmern jusqu’au 11 mars 1919, puis à Ingelheim am Rhein (entre Bingen et Mayence) jusqu’en 1920.
Nommé général de brigade en 1921, il est sous chef de l’EMA 1922-1924
Général de division en 1928, il commande la 1ère division de cavalerie entre 1928 et 1932. Commandeur de la Légion d’Honneur en 1931, il meurt le 19 mai 1935.
Le Général Boullaire fait partie des officiers ayant préconisé – parmi d’autres précurseurs – la modernisation et la motorisation des armées, pour aboutir aux unités de reconnaissance de l’Arme blindée-cavalerie. Il a écrit de nombreux ouvrages :
- La Cavalerie russe en Mandchourie, par le capitaine breveté Boullaire. Éditeur Berger-Levrault, 1911
- Historique du 2ème corps de cavalerie du 1er octobre 1914 au 1er janvier 1919, d’après les archives historiques du ministère de la guerre. Éditeur Charles-Lavauzelle et Cie, 1923, 504 pages.
- La division légère automobile, par le général Boullaire Berger-Levrault : aperçu des conditions dans lesquelles doivent fonctionner les différents organes de sûreté d’une colonne automobile, il estime que le char est un engin nécessaire pour les actes de force, mais qu’il n’est pas un organe de reconnaissance.
- Le 2ème corps de cavalerie dans les Flandres du 9 avril au 3 mai 1918, par le colonel R. Boullaire et le commandant J. Brun.
- Le général de cavalerie, Antoine de Mitry, par le général Boullaire.
- L’arrêt de l’offensive allemande sur Vourcq en 1918, par le colonel Boullaire.
- Aéroplanes et Cavalerie, par le capitaine Boullaire, de l’état-major de la 8ème division de cavalerie.
- La division légère automobile, général Boullaire Berger-Levrault, 1924
Il a aussi écrit dans de nombreuses revues militaires :
- Revue d’artillerie (Nancy, Paris, etc.) – 1911
- Revue de cavalerie (Paris) – 1924
- Revue militaire française publiée avec le concours de l’État-major de l’armée – Librairie Chapelot (Paris) Librairie militaire Berger-Levrault (Paris) – 1923
- Revue militaire générale (Paris. 1907) – Nancy (Paris) Berger-Levrault & cie (Paris) – 1921
